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Sara Clark

NOM : Clark PRÉNOM(S) : Sara ÂGE : 28 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 4 Novembre 1984, à Londres. PROFESSION/ÉTUDES : Psychologue. TRAITS DE CARACTÈRE : Très douce - Courageuse - Difficile à approcher - Déterminée - Sensible - Curieuse - Souriante - Capable de tout pour protéger ses proches - Angélique - Méfiante - Prend son travail de psychologue plus comme une arme et un service que comme un gagne pain - Attentive - Intelligente - Têtue, n'écoute pas tout le temps et fait souvent le contraire de ce qu'on lui ordonne - N'a pas peur du danger - Parfois secrète - Attachante - Compréhensive - Manque de confiance en elle - Hétérosexuelle. GROUPE : Extracteurs. TOTEM : Une bille de verre qu'elle a fabriqué elle même. Elle détient un petit défaut et n'est pas totalement ronde. Seule Sarah connait parfaitement cet objet et la façon dont il roule. Pour savoir si elle rêve ou non, elle examine la façon dont la bille roule.AVATAR :Dianna Agron.

Quel est votre avis sur l'extraction ? Un moyen très perspicace et intéressant pour trouver des réponses. Pas vraiment légal, et très souvent aimanté aux problèmes, mais l'extraction est quelque chose de fascinant. C'est un travail de génie, d'artiste presque. Les extracteurs arrivent à pénétrer dans l'esprit de n'importe qui, et à inventer un rêve de A à Z. Ça mérite les applaudissements de Dali. Si vous pouviez créer un rêve pour vous y plonger, quel serait-il ? Certainement un rêve où le cadre serait impossible dans le monde réel. Autant en profiter, et accomplir ses rêves. Êtes-vous encore capable de rêver ? Si non, vous arrive-t-il d'utiliser la technologie du rêve pour le faire ? Je suis capable de rêver comme de nombreuses personnes. Mais il m'arrive que mes rêves ne soient pas vraiment agréables. Et j'ai malheureusement la manie de vivre mes rêves dans chaque détail, et de presque croire à une réalité. Alors souvent, les réveils en sursaut sont au rendez-vous.

Sara est née à Londres.

6 mois

"- C'est hors de question.
- Nous n'avons pas le choix, Katherine, c'est leur seul moyen de pression. Si on ne la leur confie pas, elle n'atteindra même pas sa première année d'existence !
- Il y a forcément un autre moyen, souffla t-elle.
- Alors s'il y en a un, je ne l'ai pas encore trouvé. Mais il faut faire vite, ils ne vont pas tarder, alors soit on fuit maintenant, soit nous aurons à les affronter. Mais ils ne lâcheront pas le morceau, et nous traqueront jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent, ces gens là sont dangereux, expliqua Jake.
- Mais c'est notre fille...Nous ne pouvons pas faire ça, tu me demande de...
Elle fut interrompue par des coups de feu provenant de la porte d'entrée.
- Couche toi, lui hurla-t-il, couche toi !!
- Sara...
Trois hommes firent irruption dans la pièce, et l'un d'eux portait un dossier dans une main, et une arme dans l'autre.
- Monsieur...Jake Clark ? Heureux de vous rencontrer enfin. Vous savez pourquoi nous sommes ici, n'est-ce pas ?
Jake prit son courage à deux mains, et après avoir lancé un regard rassurant à sa femme, se redressa pour faire face à 'homme qui avait changé leur vie.
- Vous ne l'aurez pas, dit-il d'une voix ferme.
- Je me doutais que vous répondriez ça, dit-il dans un rire à donner des frissons dans le dos, mais malheureusement, vous avec signé un contrat. Vous ne pouvez plus faire demi-tour Clark.
- Vous n'avez pas le droit...
- Non, on a pas le droit, c'est vrai. Mais pourquoi se gêner ? Vous avez une dette envers nous.

Pendant ce temps, le bébé hurlait dans la pièce d'à côté. Il avait une vison sur toute la scène, et enregistrait chaque instant qui se déroulait devant ses yeux.

- C'est ma fille...souffla-t-il, le regard baissé.
- Vous comptez vous apitoyer sur votre sort encore longtemps, ou bien vous nous dites où elle est ?
- Hors de question.
Il rit de nouveau, le fixa de son regard bleu, et hocha la tête.
- Très bien.

Un coup de feu. Puis deux.

13 ans

Mes yeux s'ouvrirent subitement, et je me redressai d'un coup sur mon lit. Les draps étaient trempés. Je suais à grosses gouttes.
Encore ce cauchemar. Il me faisait de plus en plus peur, et les questions qui prenaient place dans ma tête me torturaient de plus en plus. Apès avoir repris mes esprits, je m'assis sur le bord du lit et glissai mes pieds dans mes chaussons.
Ma main caressa la rampe des escaliers tandis que je descendais lentement les marches, encore endormie.
- Tiens, la belle au bois dormant s'est réveillée, s'exclama ma mère.
- Salut.
J'entrai dans la cuisine d'un pas lasse. Mon visage marquait encore mon incompréhension face aux images de mon rêve.
- Céréales ou oeufs ?
- Céréales.
Je m'assis et observai ma mère. Je pris la parole lorsqu'elle apporta mon bol sur la table.
- Ça t'es déjà arrivé de faire plusieurs fois le même rêve ?
- Hum...Oui, certainement, pourquoi ?
Elle me scrutait du regard, curieuse et souriante.
- Parce que j'ai encore fait ce cauchemar, expliquais-je.
- Lequel ?
Son sourire s'effaça, et sa voix était bizarrement devenue plus ferme.
- Celui où je suis dans cet appartement...Il y a une femme blonde, et un homme, ils s'embrassent et rient. Sur le canapé, il y a un bébé, et je crois que c'est moi. Puis soudain...
- Allez, fini ton bol et arrête de parler, tu vas être en retard pour l'école, me coupa-t-elle.

17 ans

Spoiler:

La musique résonne entre les murs. L'effet de l'alcool et de l'euphorie se fait ressentir plus que jamais. La lumière est sombre et donne une impression de chaleur intense. Liam m'embrasse, son bras autour de mon épaule. Nous sommes assis sur le canapé, lui, Jessica, Peter et moi. Je sens mon corps s'alourdir. J'ai chaud. Ma vision est étrangement bien plus nette. Chaque matière que je frôle du bout de mes doigts, me donne une sensation intense. La drogue fait son effet, et mon esprit me transmet des images fascinantes et éphémères. Mon père doit certainement s'inquiéter. Mais après tout, je m'en fou. Ce n'est pas mon vrai père. Et ma mère n'est pas ma vrai mère. Je suis indépendante. Je n'ai plus besoin de rien.
Les gens dansent, certains pleurent, d'autres s'embrassent. Liam et Peter rient. Jessica enlace Peter. Et Liam m'enlace. Je rêve. Je vis. Je ressens. J'aperçois sur ma droite une des danseuses vomir. Sur ma gauche, un gars tombe, assommé par l'alcool. Sur la table basse en face de nous, la poudre et les pailles restent à découvert, et m'appellent, encore et encore. Mon coeur ralentit, puis accélère, ralentit, puis accélère encore. Je ferme les yeux.

Je suis hors de contrôle.

Un homme apparaît entre les danseurs. Il a le style "street" et fixe Liam. Nous savons que beaucoup voulaient sa peau, et nous avons pris l'habitude. Je ne panique pas, ne réalise pas. Liam se détache de moi et se lève pour suivre l'homme qui l'emmène vers l'extérieur. Je tombe sur le côté, la tête sur les genoux de Jessica.

Alors que la musique se calme, un coup de feu résonne depuis l'extérieur. Je sursaute. Tout le monde crie. Je me lève, court vers la sortie en titubant et en hurlant son prénom. Liam est au sol, baignant dans son sang, et une voiture noire démarre en trombe pour disparaître dans la brume.

18 ans

- Regarde ta tête...
- Maman, je vais bien, je t'assure.
- Tu te drogues encore, c'est ça ?
J'ai soupiré.
- Mais non, tu le sais...C'est fini tout ça, la rassurais-je tandis que les images de Liam s'affichèrent dans mon esprit. Il m' avait incité à ne pas le suivre, et à m'éloigner de tout cela. Il m'avait dit qu'il était une mauvaise fréquentation, et que je ne devais pas faire ce qu'il faisait. Mais je ne l'avais pas écouté. C'était l'époque où j'avais appris mon adoption. Où je me posais pleins de question. Mais surtout, où j'avais soif de liberté. Finalement, il a eu raison, et à sa mort, je me suis promise de faire ce qu'il aurait voulu. J'en avais presque peur désormais :
J'avais tiré un trait sur le monde de la drogue.
Ma mère attrapa son sac et partit au travail après m'avoir lancé un dernier regard. Je fonçai dans ma chambre, bouclai mes derniers devoirs, et me dirigeai vers le garage, mon casque de moto à la main.
Il faisait une chaleur écrasante. Nous étions en plein été. Les enfants des voisins jouaient au ballon, malgré la température. Et je ne pouvais que les respecter pour leur courage. J'étais habillée d'un jean moulant, de talons et d'un haut blanc et large, laissant apercevoir mon épaule. Toute personne me voyant pour la première fois, n'aurait pas pu deviner que j'étais une ancienne droguée. Cela faisait une année et quelques mois que Liam était mort. Depuis ce moment, j'avais considérablement changé. Comme tout le monde d'ailleurs. Sa mort avait été le bouton déclencheur de chacun d'entre nous. Nous en avions terminé avec ces conneries. J'étais restée proche de Jessica, mais Peter avait disparu de la circulation, et après l'assassinat, il ne s'était jamais repointé.
L'engin noir était brillant, et magnifique. Une ducati monster. Toute nouvelle. Mon coeur s'accéléra dans ma poitrine, et la rage de ne pas encore pouvoir l'utiliser prit place dans tout mon organisme. Elle serait à moi une fois mon diplôme universitaire décroché. C'était le nouveau contrat effectué entre mon père et moi. Ils avaient réussi à me remettre sur la bonne voie, et la moto faisait partie du traitement.

26 ans

Sara a désormais vingt-six ans. Elle obtient brillamment son diplôme. La jeune femme a prit un nouveau départ, est s'est aventurée vers l'Ouest, partant vivre sur le sol Américain. Elle ouvre quelques mois après son arrivée, son cabinet de psychologie, dans un quartier connu de Manhattan. Elle se déplace avec sa moto, et devient une citadine comme les autres. Tout va changer, deux années plus tard, lorsqu'elle découvrira le monde du rêve...

LA PERSONNE DERRIÈRE L'ÉCRAN: