Bon et bien voila... Je crois qu'il est temps de récapituler mon histoire.
Enfance
D'abord, je suis née à Londres le 28 Janvier 1979 d'une union entre un père ingénieur américain travaillant chez la célèbre firme Lockheed Martin, ayant entre autre produit le F-22 Raptor furtif américain, et une mère infirmière française qui avait soignée bien des gens. Mais pour des raisons familiales, il m'était impossible de vivre soit aux Etats-Unis et de venir en France pour mes vacances et inversement, vivre en France et venir aux Etats-Unis pour mes vacances. Mes parents décidèrent alors que je vivrais en Angleterre dès mes 10 ans, qui était une sorte de compromis pour que mes parents ne soient pas " jaloux ". C'était un drôle de concept, et je réussis cependant à les forcer à me faire vivre en France et entrait alors en 6ème dans un collège français. Jusqu'à mes dix ans, j'avais habitée aux « States », comme on disait là bas. Je m'y suis vraiment bien plu et j'ai suivis des cours pour apprendre le français, ma mère y tenant beaucoup. Je sais que j'ai beaucoup voyagé durant cette période, mais ma mémoire sur cette période me fait faux bond, peut-être me rappellerais-je d'autres détails...
Collège et Lycée
À partir de ce moment, je me mis à bosser à fond. J'avais toujours des drôles de rêves que je ne comprenais pas, et actuellement j'ai encore du mal à les décrypter... Mais reprenons : je rêvais donc bizarrement et dans un des rêves, je me vis en architecte. Je pense que c'était soit une prémonition soit un signe du destin, mais quelques jours plus tard, lorsqu'ils nous demandaient le métier souhaité, j'inscrivis Architecte. Et quelques semaines plus tard, on nous fit savoir qu'on effectuerait un stage dans une entreprise de notre choix, si tant est que l'entreprise accepte. Comme vous vous en doutez, j'ai pris une entreprise d'architecture.
Mon stage m'a vraiment beaucoup apporté et a renforcé ma détermination à devenir une architecte. Et j'ai eu mon baccalauréat en section Scientifique, mention Excellent. Mais ça, c'était pour la partie boulot...
En ce qui concerne le reste de ma vie durant cette période, elle était assez chargée. Je parlais couramment anglais et français et prenais des cours de violon, instrument que j'ai toujours adorée. Je suis sortie avec un ou deux garçons assez mignons mais pas matures du tout et j'ai finis par les larguer car je n'aimais pas qu'on me prenne pour une con. Niveau amie, je fus relativement proche de [Emplacement libre masculin pour qui désire] et tout autant de [Emplacement libre féminin pour qui désire]. Après le lycée, je les ai un peu perdu de vue mais j'ai vite repris contact cependant.
Université
Surement la période la plus heureuse que j'ai connue : je travaillais enfin dans le domaine qui me plaisait vraiment et j'y mettais tout mon coeur. A tel point que les professeurs me disaient que je devais ralentir la cadence, ce qui me faisait bien rire parce que je ne bossais pas spécialement énormément. J'avais juste les bonnes qualités, les bonnes idées, au bon moment et sans devoir trop me casser la tête. J'eus mon Master mention Très Bien sans problèmes et j'en fus largement fière. Niveau relation, j'y rencontrais [Emplacement libre masculin/féminin] avec qui je me liais d'amitié, et [Emplacement libre masculin/féminin] avec qui c'était assez tendu, une sorte de rivalité sans incidents, juste une certaine inimitié entre nous. Sinon dans ma famille, je perdis mes grands-parents maternels et paternels et je me morfondis alors dans le travail, encore et encore. J'avais beau travailler, il n'empêchait que j'avais comme tout le monde un coeur et que leurs morts me peinait. Mais bon, that's life as we say, and after all, maybe it's better for them to be in Heaven. Oh yeah, you may saw that i suddenly speak english, it's because it's my native language, or sort of kind of, depends how you look at my past.
Mais revenons au français pour plus de confort, et qui est une belle langue, bien que dure à apprendre et que je préfère l'anglais, il n'en reste pas moins que je n'ai pas appris cette langue pour rien.
L'après université
Et bien je travaillais pour une entreprise réputée mondialement, sans qu'elle soit spécialement la meilleure, elle avait juste des postes un peu partout et ça me permettait de voyager « aux frais de la princesse ». J'acquérais de l'expérience puisqu'il n'y avait que comme ça qu'on pouvait progresser. Par précaution, je ne nommerais pas cette entreprise. Mais alors que j'entamais ma 32
ème année, on me contacta pour une sorte de travail vraiment très particulier. J'en avais déjà entendu parler, dans ce milieu il existait une ou deux rumeurs, mais elles portaient bien leur nom : des rumeurs. Ce n'était rien de plus et selon ce que j'avais pût entendre, cela ne semblait pas réel. Mais pour utiliser ma phrase précédente, ce contact me fit prendre conscience que ne pas être réel ne veut pas dire impossibilité d'existence. En effet, il s'agissait d'un travail dans un monde de rêve, autrement dit ce qui tenait de l'imaginaire plus que de la réalité. J'ai acceptée son offre et j'ai alors vécue une incroyable expérience. C'était vraiment très enrichissant, mais tout aussi frustrant dans un certain sens... Les projections qui convergeaient rapidement parce que je changeais beaucoup de choses et en très peu de temps...
Mais son boulot ne se passa pas comme prévu et j'en fus la seule survivante (dans le rêve), moi, l'architecte, car je connaissais tous les recoins, mais que les autres n'avaient pas voulu me suivre... Du coup ils moururent dans le rêve et leur plan échoua, heureusement ils me ramenèrent rapidement à la réalité. De retour à la réalité je ne subis aucun dégat, physique, verbal ou autre, l'employeur reconnaissant qu'il était en tort et me suppliant de retenter. Je devais lui donner ma réponse au plus tard une semaine plus tard, date à laquelle il mourrut. Je n'avais pas eue besoin de me créer un potentiel ennemi et tant mieux : je me fis alors discrète, tout en utilisant la technologie du rêve pour l'explorer un peu. J'étais curieuse, mais je savais me retenir suffisamment pour ne pas sombrer dans la dépendance, puisque tout au plus après cette entrevue je n'ai dût tester la machine que deux ou trois autres fois...
Et me voici actuellement, ayant 33 ans, et cherchant à me faire une place et un nom dans ce monde. Non pas par gloire ou par avidité de l'argent comme certains, juste par désir de bâtir, bâtir des cathédrales, de bâtir des villes entières, des choses qui n'ont jamais existé, des choses qui ne sauraient exister dans la réalité...